Marianne Templier
Marianne est une artiste peintre d’origine bretonne née en 1947 dans les monts d’Arrée, à Lesvenez petit village d’Hanvec.
Elle commence à peindre pour échapper à un traumatisme
(engendré par l’Alzheimer dont sa mère est atteinte)
Marianne s’évade, peindre devient un plaisir, puis très vite une nécessité.
Elle ne s’arrêtera plus…
Au fil des ans, elle grappille tous les instants « libres ».
Une œuvre hétéroclite s’élabore donc, guidée par le maître mot : Liberté
Premiers pas dans la peinture en 1989 à l’Atelier d’Art de Conflans-Sainte-Honorine sous la direction de George Obregon qui l’initie aux différentes techniques artistiques (lavis, aquarelle, gouache, huile etc...)
Elle pratique la peinture à l’huile de manière plus assidue à partir de 1998 dans l’Atelier d’Art des Clayes-Sous-Bois, sous la houlette de Rose Dappe, peintre confirmée et originale.
Travaille seule à partir de 2003 et par des approches différentes,
évolue en affirmant sa personnalité.
En 2008, revient à Hanvec pour y passer sa retraite.
S’inscrit aux Beaux Arts de Brest de 2010 à 2012 dans l’atelier de Hung Rannou puis en 2016 dans l’atelier de Gilbert Caroff pour l’étude des nus.
Aujourd’hui, elle ressent le besoin de partager son travail et de pouvoir échanger sur celui-ci. Au fil des ans s’est donc élaborée une œuvre hétéroclite guidée par les maîtres-mots : Liberté, plaisir et nécessité.
Démarche artistique
Son médium préféré est la peinture à l’huile qui offre une grande liberté dans l’élaboration des mélanges de couleurs.
Elle aborde la peinture suivant 3 axes :
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Le figuratif, toujours basé sur l’envie de peindre un sujet qui l’interpelle : portraits, nus, bretonnes en coiffes, paysages et fleurs
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Structurel, c’est à dire basé sur l’observation d’une matière (roches, bois etc.…) qui évoque une image et lui suggère une interprétation,
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Informel, c’est-à-dire loin de la réalité, émanant de l’inconscient.
Une œuvre est un dialogue permanent du peintre avec la toile, le feeling dans l’équilibre des couleurs, des pleins et des vides, en un mot la recherche d’une harmonie qui lui corresponde…
Marianne peut partir sur un sujet figuratif qui l’aura touchée ou sur une structure qui l’aura fait rêver, mais aussi sur « RIEN ».
Couleurs, pinceaux, toile, lignes, taches, au hasard de l’envie… Les résultats sont souvent surprenants et parfois décevants car l’inconscient n’est pas toujours au rendez-vous.
Les manifestations de l’inconscient peuvent renvoyer des concepts (comme le carnaval) ou exprimer des sentiments (l’adoration, gros chagrin). Parfois réveiller l’enfant qui nous habite encore… (la fête, gros chagrin, voyage voyage etc...)
Souvent figuratif et informel se mêlent.
Prétexte à peindre et composer : reprises d’études de nus au fusain, mises en scène à l'huile.
Ses différentes approches de la peinture lui permettent d’explorer formes et couleurs, l’imaginaire flirte avec le figuratif, quand il ne devient pas abstraction.